L’impact du storytelling dans les portraits vidéos de dirigeants
En 2024, 91 % des internautes consomment des vidéos chaque semaine, et les vidéos de type « portrait » de dirigeants explosent sur LinkedIn et YouTube. Pourtant, peu d’entre elles laissent une trace mémorable. Pourquoi ? Parce qu’elles manquent souvent de storytelling. Ce mot un peu à la mode, mais diablement efficace quand il est bien utilisé, change totalement l’impact d’une vidéo.
Pourquoi le storytelling est essentiel en portrait vidéo
Un dirigeant qui parle, c’est intéressant. Un dirigeant qui raconte, c’est captivant.
Le storytelling, c’est ce petit truc en plus qui fait qu’on retient une vidéo. Dans un monde ultra-connecté où les contenus se succèdent à toute vitesse, l’émotion, l’authenticité et la narration donnent un vrai sens à ce que l’on regarde.
Créer de la proximité avec le public
Quand un dirigeant raconte une histoire, son parcours, une anecdote, un moment de doute, il sort de son rôle formel. Il devient humain.
Et c’est ça que le public recherche aujourd’hui : de la sincérité, du vécu, du vrai. Grâce au storytelling, le spectateur peut s’identifier, comprendre les valeurs de la personne, et donc de l’entreprise.

Donner une âme à la vidéo corporate
Une vidéo de dirigeant sans storytelling, c’est souvent une suite de phrases bien pensées, mais froides. Ajoutez une narration, et vous donnez vie à l’image de marque. Cela permet de l’incarner, de la rendre tangible. Le storytelling transforme une simple vidéo en outil puissant de communication émotionnelle.
Favoriser la mémorisation du message
Notre cerveau retient beaucoup mieux une histoire qu’un chiffre. C’est prouvé. En structurant une vidéo autour d’un récit, on augmente naturellement la capacité de rétention du message. Cela veut dire que le public ne retient pas juste ce que le dirigeant a dit, mais pourquoi il l’a dit. Et ça, c’est précieux.
Comment construire un bon storytelling
Le storytelling, ce n’est pas juste “raconter sa vie”.
C’est une vraie construction narrative. Un bon portrait vidéo repose sur une structure bien pensée. Ce n’est pas un hasard si certains témoignages nous touchent plus que d’autres. Il faut de la préparation, une vraie ligne éditoriale, et parfois un brin d’audace.
Commencer par un moment fort
Oubliez les débuts classiques du type : “Je m’appelle Jean Dupont, je suis PDG depuis 15 ans…”. C’est fade.
On capte l’attention en partant d’une émotion, d’un tournant, d’un moment clé. C’est ce qu’on appelle “le hook” en storytelling : une accroche qui donne envie de rester.
Exemple : “Il y a dix ans, j’étais au bord du burn-out. Aujourd’hui, je dirige une entreprise de 200 salariés avec un modèle 100 % remote.”
Là, on veut en savoir plus.
Laisser de la place à l‘émotion
On a souvent peur de “trop en dire”, surtout quand il s’agit d’un dirigeant. Pourtant, les émotions sont le cœur du storytelling.
Raconter une anecdote personnelle, un doute, une victoire, c’est ce qui rend le portrait touchant et humain. Et ça, ça vaut tous les discours marketing du monde.
En 2025, il ne suffit plus de filmer un dirigeant derrière son bureau avec une belle lumière. Ce qui fait la différence, c’est l’histoire qu’on raconte. C’est ce qui donne du sens, de l’âme, et ce qui fait que la vidéo sera retenue… ou pas.
Le storytelling est devenu un outil incontournable dans la communication vidéo. Il permet de transformer un simple message en une expérience humaine et inspirante.